Le 32ème congrès de la société Européenne de chirurgie endoscopique s’est tenu à Maastricht du 10 au 14 juin 2024.
Pour la première fois, l’AFIB s’est rendue sur place avec une mission confiée à Arnaud Lorimier et Alexandre Franquet.
Cette société savante crée en 1990 a pour but de promouvoir la chirurgie minimalement invasive (viscérale et œsophagienne) et est très investie dans la formation et le développement des nouvelles techniques et technologies. Les sujets abordés étaient très larges et ont couvert l’ensemble du parcours patient chirurgical. Outre la planification sur la base de modèle 3D visionnable avec lunettes de réalité virtuelle ou augmentée, beaucoup de conférences portaient sur l’apport prédictif de l’intelligence artificielle sur les indications et suites chirurgicales. De plus, grâce à l’adoption des techniques robotiques, les environnements sont de plus en plus propices à l’analyse et l’enrichissement des vidéos opératoires toujours par AI, ouvrant des perspectives inédites dans la standardisation des techniques chirurgicales et la formation des opérateurs. Cependant malgré l’enthousiasme et les résultats exposés, la révolution attendue se fait attendre en particulier à cause de la complexité de validation et de certification. Les produits présentés en développement dont certains sont à bout touchant de commercialisation, démontraient la grande dynamique du secteur comme une sonde robotique Spect, des poignées de coelioscopie avec retour haptique ou encore la différenciation des tissus par coloration en temps réel pour faciliter la reconnaissance des plans anatomiques. Enfin côté exposition technique, différentes plateformes robotiques étaient mises en avant ainsi que la large diffusion des caméras de fluorescence ICG.