Interview du Cercle International

Clara Melchiori, Ingénieure biomédicale, Women’s Health Clinical Specialist, US Strategic Marketing & Product Development Department, ESAOTE

CI : Bonjour Clara, Comment devient-on ingénieure biomédicale en Italie ?

Pour devenir ingénieure biomédicale, il est nécessaire d'obtenir une licence et un master en ingénierie biomédicale à l'université , pour un total de 5 ans (3+2).

CI : L'Italie forme-t-elle beaucoup d'ingénieurs ?

Le nombre d'ingénieurs en Italie est très élevé et augmente énormément au fil des ans. La plupart des moyennes et grandes villes d'Italie ont une université d'ingénieurs, avec une orientation biomédicale.

CI : Quels sont les emplois possibles en Italie en tant qu'ingénieur biomédical ?

Les possibilités d'emplois sont nombreuses et variées, tout comme le sont les programmes de maîtrise en ingénierie biomédicale.

Les ingénieurs biomédicaux peuvent travailler dans les hôpitaux pour la maintenance et l'installation d'équipements médicaux, ainsi que dans des centres de recherche ou dans des entreprises biomédicales (entreprises de robotique, de pharmacie, de biotechnologie, de dispositifs médicaux) pour faire partie du processus de production ou dans le département des ventes et du marketing.

CI : Pourquoi avoir choisi de travailler dans une entreprise plutôt que dans les hôpitaux ?

De nombreuses entreprises offrent une expérience à 360°, donnant la possibilité de contribuer à la fois au développement et à l'amélioration des dispositifs biomédicaux sur le lieu de travail et de se former sur le terrain en rencontrant des médecins et des experts dans les hôpitaux.

En outre, les entreprises travaillent en gestion de projet et à l’atteinte d'objectifs, ce qui correspond tout à fait à ce que je recherche.

CI : Connaissez-vous l'association des ingenieurs biomédicaux italien (AIIC) ? Pensez-vous qu'une association d'ingénieurs est importante pour notre profession ?

Je n'avais jamais entendu parler de l'AIIC auparavant, mais je pense que ce type d'association est très utile pour mettre en valeur notre profession, pour valoriser les compétences acquises pendant nos études et pour garantir une formation continue.

CI : Vous travaillez actuellement pour l'ESAOTE, pouvez-vous préciser votre fonction ?

Je suis une spécialiste clinique spécialisée dans la santé des femmes. Je m'occupe de la formation technique et clinique des utilisateurs de santé dans le domaine de l'échographie, avec un accent particulier sur les outils avancés. De plus, j'apporte un soutien continu aux médecins qui en ont besoin, et je recueille les commentaires des experts pour aider notre département R&D à améliorer nos systèmes médicaux.

CI : Vous pensez que les relations internationales entre l'Italie et la France sont intéressantes pour votre profession ?

Les relations internationales sont toujours très intéressantes parce qu'elles donnent l'occasion, aux deux parties de se développer énormément professionnellement et personnellement. En rencontrant de nouvelles personnes, en apprenant ou en améliorant une nouvelle langue et en se remettant en question nous nous enrichissons énormément.

CI : L’AFIB vous remercie pour avoir pris le temps de répondre à l’interview.